badmum

Je regarde ce bébé et aucune affection particulière. Mais pourquo j'ai voulu un bébé??

Et si je partais et je la laissais à mon mari? Je pars et je refais ma vie ailleurs?

Je pleure, je pleure.... J'ai foutu ma vie en l'air avec ses histoires de bébé...

Et tout ces gens qui disent que j'ai de la chance, que mon bébé est beau... Mais ils ignorent mon mal être....

Et si je mettais fin à mes jours???

Je pleure, je m'en veux de penser ça!

Mon bébé pleure ou plutôt hurle.... Je le déteste. J'en ai marre de donner des biberons et de changer des couches.... Je n'ai pas parlé de la journée....

Mon bébé est le plus beau, il dort paisiblement. Je l'aime de tout mon coeur.

Mon bébé pleure, je pleure, mon mari rentre et je craque, je n'en peux plus, je n'y arriverai jamais je veux tout abandonner....

Rapidement bébé à le ventre tendu et réclame tout le temps des biberons avec des quantité de lait totalement anarchiques. Nous pallions à ses demandes pensant bien faire mais en réalité nous avons aggravé le début de ses colliques.

Je ne sais plus quoi faire et les idées noires se bousculent....

J'allaite donc mon bébé à la maternité et au retour à la maison. Je me leve toute les heures voire toutes les deux heures.

Je me sens de plus en plus épuisée... Je tombe de fatigue. Plus les jours passent et plus c'est dur. Mon bébé s'enerve sur le sein. J'ai mal aussi à cause des crevasses :  j'achète des bouts de seins en silicone. Là c'est beaucoup mieux, mes tétons commenncent à cicatriser.

Je suis toujours très fatiguée. Mon bébé s'agace de plus en plus pendant les tétées et réclame toutes les demies heures. Je n'en peux plus je suis sur les nerfs. J'ai besoin de sommeil, mais comment dormir en 30 minutes seulement!

On décide d'acheter un tire lait pour que Papa puisse pallier de temps en temps et une boite de lait.

Je tire mon lait mais je m'aperçois que j'ai peu de lait par rapport aux quantités qu'elle devrait prendre. On tente donc un biberon de lait maternel :  bébé dort pendant 3 heures... Houra! Je revis!

On alterne un bib sur 2 de lait maternisé et mon lait.

Oui mais : là je tire de moins en moins de lait du à la fatigue, et donc progressivement on passe bébé aux biberons, non sans une forte culpabilité je l'avoue mais bon...

Puis bébé commence à hurler après les biberons et entre les biberons. Nous pensons que bébà faim et a des besoins suppérieurs à ce que nous pensions. Nous lui donnons donc le biberon à la demande comme pour le sein. Et voilà le début de nos erreurs de parents.

Depuis le début de ma grossesse, la première question qui vient après le " t'en es à combien de mois?" arrive celle qui dit " tu vas allaiter ton bébé?" Dans cette dernière question, tout le poids d'une culpabilité s'annonce...

Allaiter oui mais pourquoi???

Le oui :

- le meilleur pour mon bébé biensûr

- a priori je peux allaiter, aucune contre indication

- pourquoi ne pas allaiter d'ailleurs?

- mode d'allimentation le + économique

- mode d'allimentation le plus pratique quand on part en déplacement.

Le non :

- avoir un bébé pendu à mes seins ne m'engage pas trop. Je suis hyper complexée par ma poitrine.

- d'avoir la seule responsabilité de la bonne alimentation de mon bébé

- être la seule à se lever la nuit

Mais je choisi l'allaitement car j'ai quand même envie d'essayer même si personne dans mon entourage ne me force la main ni dans un sens ni dans l'autre. Selon mes proches, le choix m'est propre et respecté!

Mais l'allaitement pour moi ça n'a pas été inné. Et c'est là que tout à mal tourné.

J'allaite mon bébé, je me lève donc exclusivement pour le nourrir.

Mon conjoint lui est tout exité par cette première nuit avec bébé! Et il se lève à chaque tétée pour être avec nous! Et moi qui rêverai tant d'aller me recoucher... Je me sens si fatiguée! Je lui dis d'en profiter pour dormir mais il reste. Il en profite pour changer la petite.

L'allaitement : un moment si merveilleux pour certaines, un calvert pour d'autres....

Quel bonheur de se retrouver chez soi! Quel bonheur mais quelle frayeur aussi.

C'est étrange de se retrouver à 3 dans un endroit ou nous avons toujours vécu qu'à deux!

Vivre avec un bébé....

Et apprendre à tout décripter....

Les nuits vont être longues...

On entend souvent parler du baby blues. On se dit que ça n'arrive qu'aux autres.

On parle d'une chute des hormones lors du 3 ème jour qui suit l'accouchement. Ca m'est arrivé. A la maternité, le 3ème jour donc.

Je pleure pour un rien, je me sens heureuse mais je suis très fatiguée et le fait d'avoir toutes ces visites me fait du bien et m'envahie de multiples émotions. Je pleure et je ne sais pas pourquoi mais ça me fait du bien. Donc je fais ce fameux Baby blues.

Le lendemain tout va mieux et le baby blues est loin! C'est le retour à la maison.

Le 19, j'accouche à 3H48 du matin d'une petite fille.

Un accouchement sans problème, une petite fille en parfaite santé. Le bonheur le plus parfait en fait. Tout pour être heureux.

Rien ne nous présage quelque chose de mauvais.

Le 6, je sais que je suis enceinte. On me dit que depuis le 18 décembre, un petit être se développe dans mon ventre.

Je suis très heureuse et mon rêve est en train de se réaliser, dans un peu moins de neuf mois je vais être maman!

Le 13, jour ou l'homme de ma vie m'a dit :  c'est bon on y va tu peux arrêter ta contraception.

Le bonheur pour moi car depuis le mois de janvier,  je sens que j'ai envie d'une grossesse et que je suis prête et que c'est le moment.

Donc début des essais.